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- TABLE DES MATIERES
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- Craintes suscitées dans certains esprits par les entreprises de Pie IX et l'enthousiasme des Italiens. - M. Guizot et M. Thiers d'accord pour ne pas vouloir la guerre sur la question de l'indépendance italienne. - Le parti catholique. - Ses fondateurs, ses contradicteurs, sa force. - L'inquiétude non moins visible que l'adhésion dans les adresses des deux chambres à propos du Pape. - Pie IX commençaità la partager. - Pétition du 10 janvier 1848 à la Consulte pour demander l'armement général de la nation et la guerre contre l'Autriche. - Belle réponse de Pie IX. - La révolution du 24 Février devait avoir pour premier résultat de précipiter l'Italie contre l'Autriche, et par suite d'enlever la direction du mouvement au Saint-Père qui ne pouvait donner le signal de la guerre. - Journées de Milan. - Le 23 mars 1848, Charles-Albert passe le Tessin. - Le marquis Pareto, son ministre des affaires étrangères, essaie de persuadera l'Europe que cette agression du Piémont a pour unique but de prévenir la proclamation de la République en Lombardie. - Impression produite à Rome par les nouvelles de Paris, de Milan et de Vienne, toutes favorables à la révolution. - Le général Durando, nommé au commandement de l'armée romaine, est envoyé pour garder la rive du Pô. - Il compromet le gouvernement pontifical par une proclamation belliqueuse. - Encyclique du 29 avril. - Déplorable accueil qui lui est fait en Italie. - Le parti révolutionnaire s'empresse de rompre publiquement avec le Saint-Siége sur la question nationale. - Pie IX tente de se poser en médiateur entre l'Italie et l'Autriche. - Sa lettre du 3 mai à l'empereur. - M. Farini, envoyé au camp de Charles-Albert, ne peut faire écouter ses propositions.
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- M. de Corcelle apprend à Marseille l'évasion de Pie IX et sa retraite à Gaëte. - Diverses propositions soumises au Pape par la France, l'Espagne, l'Angleterre, la Bavière et l'Autriche. - Motifs qui le décident à quitter Rome et à choisir les Etats de Naples pour lieu de résidence. - Effroi et consternation des Romains en apprenant le départ du Pape. - Ils s'attendaient à notre intervention et l'auraient acclamée comme une délivrance. - La brigade Mollière avait été laissée en rade de Marseille, prête à partir au premier signal. - M. de Corcelle arrive à Gaëte le 7 décembre. - Remerciments du Saint-Père au général Cavaignac et à l'Assemblée constituante. - Incertitude que jette dans ses résolutions l'approche de l'élection présidentielle du 10 décembre. - Comment on jugeait les deux candidats à la cour de Gaëte. - Les voeux et les espérances étaient pour le général Cavaignac. - Les Buonaparte et la cause italienne depuis 1815. - Le prince Louis-Napoléon en 1831. - Les souvenirs de cette époque naturellement plus présents à la cour pontificale que dans les cercles politiques de Paris. - Scrutin du 10 décembre 1848. - Premier ministère de Louis-Napoléon. - MM. Odilon Barrot et de Falloux. - Les catholiques comptaient que l'intervention en faveur du Pape, commencée par Cavaignac, allait être continuée. - Le nouveau président était opposé à cet avis. - Ses opinions italiennes étaient plus connues des Italiens que des Français.- Curieuse dépêche de Tommaseo, ambassadeur de Venise, racontant à Manin une conversation qu'il avait eue le 25 décembre avec Louis-Napoléon. - Les ministres, unanimes avec le président pour ne reconnaître d'autre gouvernement romain que celui du Pape, étaient divisés sur la conduite à tenir. - Sentiments de MM. Odilon Barrot et Drouyn de Lhuys sur cette question. Négociations de l'abbé Gioberti pour obtenir que le Piémont reste seul chargé des affaires d'Italie. - Mission du marquis Montezemolo à Gaëte. - Réponse du Pape. - Colère du cabinet sarde contre Naples, qui a osé le soupçonner de vouloir enlever les Romagnes au Saint-Père. - Ses offres d'intervention paraissent suspectes aussi au gouvernement provisoire romain qui les repousse. - L'abbé Gioberti se tourne vers la France. - Son voyage à Paris. - Le président et la majorité du ministère se rallient de suite au plan piémontais.- Résistance de M. de Falloux. - Interpellations de M. Ledru-Rollin, le 20 février 1849, sur ce projet de restauration papale par les armes du Piémont sous la responsabilité de la France. - Le pasteur protestant Coquerel se prononce en faveur de Pie IX. - Discours remarquable de M. Aylies. - Le ministère n'avoue ses projets que par son silence. - Nouvelle et violente insistance de M. Ledru-Rollin le 8 mars. - L'Assemblée repousse tous les ordres du jour et laisse carte blanche au gouvernement.
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- Affreuse situation de l'Italie au printemps de 1849. - Impression produite en France par la première nouvelle de la journée du 30 avril. - Derniers jours de la Constituante. - Attitude du gouvernement, ferme devant l'émeute, embarrassée devant l'Assemblée. - Rapport de M. Senard. - Vote de blâme du 7 mai. - Graves incidents des jours suivants. - Lettre du président de la République au général Oudinot. - Ordre du jour du général Changarnier à l'armée de Paris. - Heureux effet de cette initiative de Louis-Napoléon, qui donne un chef au parti de l'ordre et relève le moral de l'armée. - Elle fut en même temps une première victoire d'opinion publique du président sur l'Assemblée. - L'approche des élections du 13 mai décide le ministère à rester aux affaires malgré le vole du 7. Envoi de M. de Lesseps à Rome. - Ses conférences avant de partir avec M. Odilon Barrot, le président de la République et M. Drouyn de Lhuys. - Ses instructions. - Son entrée à Rome. - Ses premières impressions favorables au parti de la résistance. - Armistice. - Premier projet d'arrangement non présenté. - Second projet repoussé par les triumvirs avec des lenteurs caculées. - Impatience de l'armée. - Arrivée au camp des généraux Vaillant et Thiry, désignés pour commander le génie et l'artillerie. - Conseil de guerre où l'on décide de ne pas accorder à M. de Lesseps la prolongation d'armistice qu'il demandait. - Instances du général Vaillant auprès du général en chef pour qu'il rompe tout ménagement vis-à-vis de cet envoyé. - Chargé d'aller porter lui-même ces conseils à M. de Lesseps, le général Vaillant se rend à Rome sous le nom du docteur Finot, et avoue, en revenant, qu'au lieu d'avoir gagné ce plénipotentiaire à son opinion, il craint d'avoir paru s'être laissé gagner à la sienne. - Lettres à ce sujet entre le général Oudinot et M. de Lesseps. - Illusions prolongées de ce dernier. - Scène avec Mazzini au sujet des paquets de cigares envoyés à nos soldats, qui renfermaient des proclamations incendiaires. - Jugement de M. de Lesseps sur Mazzini et sur l'état de Rome pendant sa mission. - Dernière tentative de M. de Lesseps, accueillie par la Constituante romaine, repoussée avec indignation par le général Oudinot. - Rappel et désaveu de cet agent. - Ce qu'il faut penser de sa mission et de sa conduite.
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- Derniers jours de la République romaine. - État de Rome et des provinces. - Une fois la brèche couronnée de nos canons, la ville ne pouvait plus être sauvée. - Mazzini veut continuer la résistance pour infliger à l'armée française la honte de détruire les monuments de Rome. - Différends entre Garibaldi et Roselli, général en chef en remplacement d'Avezzana. - Lettre de Mazzini au chef d'état-major Manara, dans laquelle le dictateur prend parti pour Roselli. - Devant l'anarchie déchaînée dans les rues et les menaces de bombardement, l'Assemblée se décide à traiter. - M. de Corcelle use de ses pleins pouvoirs pour repousser tout projet de capitulation. - La municipalité rend la ville sans conditions. - Le 3 juillet l'armée française entre à Rome. - Accueil de la population. - Licenciement et réorganisation de l'armée romaine, qui ne comptait pas moins de dix-neuf mille cinq cents hommes. Une partie reste au service du nouveau gouvernement. - Le général de Rostolan nommé gouverneur de Rome. - Désarmement général. - La Constituante et les cercles politiques sont fermés. - Le peuple détruit lui-même les barricades qu'il devait défendre. - Extrême modération de l'autorité française vis-à-vis des personnages les plus com promis. - Le consul anglais, M. Freeborn. - Le colonel du génie Niel envoyé à Rome dès le 1er juillet pour remettre au Pape les clefs de la ville. - Lettre du Pape au général Oudinot. - Le drapeau pontifical est relevé et l'autorité légitime du Saint-Père rétablie. - Le 15 juillet, Te Deum à Saint-Pierre. - Enthousiasme des Romains. - Proclamation du Pape. Interpellations de M. Arnaud (de l'Ariége) sur les affaires de Rome, le 6 août. - Réponse de M. de Tocqueville. - Discours de M. Jules Favre. - Réponse de M. de Falloux. - L'ordre du jour pur et simple est voté par 428 voix contre 176.
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- Le Président lit auconseil des ministres une lettre écrite par lui à l'un de ses officiers d'ordonnance, parti la veille pour Rome. - Véritable caractère de la lettre à Edgard Ney. - Assez insignifiante comme document diplomatique destiné à rester secret, elle ne devait prendre de l'importance que par la publicité qui lui serait donnée. - Il est convenu entre les ministres et le Président qu'elle serait simplement communiquée par le lieutenant-colonel Ney au général de Rostolan. -Les dispositions connues de l'esprit public en France assuraient à son auteur un succès populaire, si jamais elle venait à être mise au jour. - L'opinion française a toujours pris parti pour le pouvoir laïque contre le pouvoir religieux. - Arrivé à Rome, M. Ney va lire la pièce dont il est porteur au général Rostolan, et lui demande, de la part du Président, de la porter à l'ordre du jour de l'armée. - Refus du général et raisons de ce refus. - La lettre, imprimée dans un journal de Florence, est répandue à Rome malgré la défense du général en chef. - Elle est publiée le 7 septembre dans le Moniteur français. - Consternation des catholiques. - M. de Falloux, éloigné de Paris depuis quelques semaines, se hâte d'y revenir. - Sa conférence avec le Prince-Président. - Note au Moniteur du 10 septembre, qui déclare que la communication de la lettre, faite par le Président à ses ministres, avait été purement confidentielle et excluait toute idée de publicité. - Cette note est considérée comme le désaveu de la lettre. - Colère et railleries contre le Président dans les journaux avancés.
- Les insistances continuant auprès du général de Rostolan pour obtenir la publication officielle de la lettre à Rome, cet officier général persévère dans son refus et envoie sa démission. - Opinion de Napoléon sur l'obéissance passive. - Grand service rendu par la fermeté du général Rostolan. Effet produit à Gaëte par la lettre du Président. - Au lieu de venir à Castel-Gandolfo, comme il se disposaità le faire, le Pape se retire de Gaëte à Portici. - Le Motu proprio. - L'amnistie. - Funeste influence de la lettre à Edgard Ney sur ces deux actes. - Demandes de nos plénipotentiaires écartées au dernier moment après avoir été accordées.
- L'Assemblée législative et la lettre du Président. - Rapport de M. Thiers du 13 octobre. - Discussion le 18 et le 19. - M. de Tocqueville. - M. Mathieu (de la Drôme). - M. Thuriot de la Rosière. - M. Victor Hugo. - M. de Montalembert. - M. Odilon Barrot. - Ordre du jour de M. Victor Hugo, approbatif de la lettre du Président, repoussé par 469 voix contre 180 qui votent pour l'ordre du jour pur et simple. - Ce que l'Assemblée a voulu dire au Pape par ce vote.
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