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- ETAT SOCIAL
- .......... Page(s) .......... 3
- Les croyances dans les sociétés antiques et dans le monde moderne. - Inquiétante analogie des origines de la décadence dans tous les temps. - Le scepticisme religieux. - Ses causes, ses effets. - Le fond et la forme en matière de religion. - L'invasion dans l'Eglise des intérêts politiques et temporels.
- .......... Page(s) .......... 22
- Il y a deux sortes de respects. - Comment et pourquoi les respects s'en vont. - Une prédiction d'outre-tombe.
- .......... Page(s) .......... 35
- Les réalités du champ de bataille telles qu'elles m'ont apparu toujours. - Par quelle force peuvent être dominées, dans l'âme du soldat, les irrésistibles émotions du champ de bataille. - Respects français et respects anglais au siège de Sébastopol, Français et Allemands au siège de Paris. - La supériorité des armées qui ont à la fois, au milieu des épreuves et des tentations de la guerre, les respects volontaires et les respects forcés du règlement.
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- L'égalité et l'inégalité sous l'aspect qu'elles ont en France. - Le régime de l'idolâtrie passagère. Quelques exemples de congratulations aux personnes, outrées jusqu'à l'apothéose. - Le péril spécial de ce régime dans son application à l'armée. L'apparition pour la première fois, dans le rang, des réservistes créés par la loi militaire de 1872. Ils sont les premiers soldats du monde! - La ruine de l'esprit public et de la hiérarchie sociale.
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- Ce n'est pas la violence qui perd les peuples, c'est la séduction. - Les violences de la première république laissent intacts le patriotisme et la valeur de ses armées. - Le général Bonaparte. - Ce qu'il eût pu être. - Ce qu'il a été. - Les séductions et la centralisation du premier empire; leurs effets. - La France vouée à la succession alternative des gouvernements démocratiques et césariens. - La Légion d'honneur. - Les séductions du second empire. - Curieux exemples des contresens politiques que crée la manie des décorations. - Ce que l'Assemblée nationale aurait dû faire et ce qu'elle n'a pas fait.
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- L'argent et le sensualisme ont été, dans les civilisations d'autrefois, ils sont, dans les civilisations d'aujourd'hui, les agents les plus actifs de leur corruption et de leur destruction. - Les progrès qu'ils ont faits en France depuis le commencement du siècle. - Les progrès qu'ils feront encore. - Les nouvelles moeurs rurales. - Saisissantes prédictions et adjurations au peuple français, en 1827, du général Morand, vieil adversaire des Prussiens dans les guerres du premier empire.
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- Uniformité singulière des réponses faites à certaines questions par beaucoup de soldats prussiens prisonniers. - Ces réponses sont comme apprises. - L'instruction et l'éducation. - Exemples tirés des formules de l'éducation populaire dans l'école allemande.
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- L'éducation n'est pas mieux comprise dans les internats de l'Université qu'à l'école primaire. - Origines des succès qu'obtiennent les établissements libres et de la prédilection qu'ont beaucoup de familles pour ceux qui ont une direction ecclésiastique. - La liberté de l'enseignement sous les réserves de droit. - Les traditions de l'enseignement sont immuables dans nos écoles militaires. - Nous n'avons pas étudié et nous n'avons pas su nous assimiler à temps les progrès réalisés par les armées étrangères. - Les institutions militaires de la Prusse sont, au principal, le résultat d'une grande réforme de l'éducation publique. - Stein et Scharnhorst.
- ETAT POLITIQUE
- .......... Page(s) .......... 97
- La politique française au temps de ma première jeunesse. - Les carbonari et les bonapartistes de la Restauration. - L'hydre de l'anarchie du gouvernement de 1830. - Le spectre rouge du second empire. - Le spectre noir de la république. - Théorie gouvernementale traditionnelle de la défiance et de la peur unies à la séduction. - Ses effets. - Un duel à armes dissimulées. - Ce qu'est devenue, sous ce régime, la magistrature préfectorale. - Théorie gouvernementale dont le principe serait la propagande par l'Etat, de la confiance et de la sécurité. - La décentralisation administrative.
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- Une erreur française dans la recherche de la vérité politique. - Richelieu. Louis XIV. L'empereur Napoléon Ier. Le roi Louis XVIII. Le roi Louis-Philippe. - L'Angleterre est le pays des institutions libres. Elle ne les doit pas au tempérament particulier qu'on prête aux Anglais. Elles sont le fruit d'une grande réforme politique qui ne diffère pas de celle que je préconise. - Liberté et responsabilité. - Empoisonnement de l'atmosphère gouvernementale en France. - La journée d'un ministre. - La commune, le département, la province. Leur émancipation quant à la gestion des affaires, sous la réserve du contrôle de l'Etat. - Une comparaison: ce que la centralisation traditionnelle de toutes les affaires militaires par le ministère de la guerre, avait fait de l'armée française au moment où éclatait la guerre de 1870. Désordre, confusion, impuissance. - Réflexions sur les premiers effets de la décentralisation administrative. - Résumé.
- .......... Page(s) .......... 131
- De 1815 à 1870, le parti conservateur a toujours contribué à la ruine du gouvernement qu'il entendait servir.
- .......... Page(s) .......... 131
- Les hommes d'Etat de la monarchie. - Le conseil supérieur de la guerre. - Les hésitations du pouvoir entre les dévouements et les avertissements. - Le rôle des conservateurs à outrance. - la révolution de juillet 1830.
- .......... Page(s) .......... 133
- M. Guizot et le maréchal Bugeaud. Leurs vues conservatrices en matière de cens électoral. - La révolution de 1848. Rectifications sommaires à la légende. - Aphorismes gouvernementaux résultant des événements dont je fais le récit. - Encore M. Guizot et le maréchal Bugeaud.
- .......... Page(s) .......... 142
- Le parti conservateur acclame le coup d'Etat, et en ratifie toutes les conséquences. - Il est servile. Au cours d'entreprises de guerre presque continuelles, et toujours imprévues, il ne rappelle pas une seule fois au pouvoir que l'empire c'est la paix. - La guerre du Mexique. - Le plébiscite. - Sedan.
- .......... Page(s) .......... 144
- Le parti conservateur à l'Assemblée nationale. Il donne le spectacle et l'exemple de ses divisions au pays divisé. - Il se fait exclusivement politicien et manque absolument à son mandat d'apaisement social. - Inavouables compromissions pour l'élection, par l'Assemblée, des sénateurs inamovibles. Cette fin honteuse d'un parlement conservateur en immense majorité, était un châtiment. - Le principe et les procédés de l'enquête sur les actes du gouvernement de la Défense nationale. Elle fait revivre le parti césarien. - Le bilan du césarisme.
- .......... Page(s) .......... 152
- Le parti républicain au pouvoir n'a pas manqué, lui aussi, de faire application de la théorie gouvernementale "de la défiance et de la peur". - L'intolérance politique et religieuse. - Un exemple frappant du libéralisme vrai des Anglais. - L'erreur républicaine du gouvernement de la Défense nationale. - Réflexions rétrospectives. - La politique libérale du roi Henri IV. - Le suffrage universel. Pratiqué comme il l'est, le suffrage universel est une grande école de corruption sociale et politique. Il est infailliblement, à un jour donné, l'instrument du renversement de la république et de l'avènement du césarisme (1850-51). - La presse. Son irrésistible influence. Inanité des efforts faits en tous sens par les gouvernements pour la contenir ou l'asservir. - Les journalistes, professeurs d'esprit public, ne sont l'objet, quant à leurs précédents, d'aucun contrôle. - Théorie du gouvernement de la presse par la liberté absolue et la responsabilité proportionnelle. - La Prusse et l'Italie. - Comment et par qui s'est fondée la grandeur contemporaine de la Prusse. - Encore Stein. Ses audacieuses réformes exliquées par des extraits de ses lettres. - Après l'empereur Napoléon III, fondateur militaire de l'unité italienne, c'est Cavour qui en a été le fondateur politique. Les politiciens français n'ont pas cru à l'avenir de cette fondation. Principes et procédés de gouvernement de Cavour. Comme ceux de Stein, ils montrent, dans des temps et dans des milieux très différents, la puissance des effets d'une décentralisation administrative très étendue, combinée avec une centralisation politique énergique et bien suivie.
- ETAT MILITAIRE
- .......... Page(s) .......... 181
- Je réédite un vieux livre: l'Armée française, en 1879. - Les institutions militaires sont les fondements de l'édifice, qui est l'armée nationale. Le dangereux mirage qui nous a fait confondre jusqu'à présent, en matière de constitution d'armée, les institutions de tout temps insuffisantes en France, avec l'organisme devenu très puissant. - Exemples tirés de l'histoire contemporaine, de la grandeur du rôle des institutions, quand à la guerre l'organisme a été détruit par la défaite. Trafalgar et Iéna. - L'explication de la rapidité et de la proportion de nos revers dans la guerre de 1870. - Les guerres futures déconcerteront les principes, les prévisions et les traditions des guerres passées.
- .......... Page(s) .......... 193
- Il faut développer en France l'esprit militaire. En quoi il diffère de l'esprit guerrier.
- .......... Page(s) .......... 194
- Sa définition, son but de pénétration dans les écoles et dans les familles. Principes généraux du catéchisme militaire. - Les réalités du devoir des armes remplaçant dans le tempérament français les excitations vaniteuses, l'appétit de la louange et des distinctions voyantes.
- .......... Page(s) .......... 196
- Les familles militaires envisagées au point de vue de l'extension de l'esprit militaire dans le pays. - Les guerres incessantes et destructives dont notre pays a subi les effets, ont contribué pour une grande part à l'abaissement de la natalité française. La guerre et la conquête algérienne. - Les familles militaires sont des véritables et nécessaires agences de recrutement pour l'armée. Théorie de la vocation transmise. - Les familles militaires disparaissent de plus en plus. L'Etat ne fait rien pour elles, et la législation les opprime.
- .......... Page(s) .......... 201
- Le dressage et l'éducation des soldats. - La compagnie, l'escadron, la batterie, sont les écoles primaires de l'armée. Le capitaine directeur, éducateur et tuteur. Pouvoirs etendus et responsabilités proportionnelles.
- .......... Page(s) .......... 205
- Théorie du gouvernement des masses hiérarchisées. Ses principes sont méconnus dans l'armée française, qui n'utilise pas l'indéniable puissance de l'émulation sur le dressage des soldats, sur leur éducation, sur l'équilibre disciplinaire. La prime d'encouragement. - Exemple frappant de ce qu'un chef militaire inconnu, modeste, mais pénétré des vrais principes du commandement, peut obtenir d'un régiment français. Le 39e de ligne et son colonel. - L'ancienne armée était à certains égards un instrument de déclassement. La nouvelle devrait être l'école de la discipline nationale.
- .......... Page(s) .......... 214
- .......... Page(s) .......... 215
- .......... Page(s) .......... 216
- Leur énumération, leur objet, leur constitution. Etonnante succession de garanties que doivent fournir et de preuves que doivent faire les candidats officiers. - Sagesse des dispositions législatives ou réglementaires qui président au fonctionnement de ce vaste ensemble d'institutions scolaires. - La distribution de l'avancement dans les grades inférieurs.
- .......... Page(s) .......... 220
- Les écoles de sous-officiers préparent à ce mandat militaire spécial des sujets qui ne veulent et ne peuvent être que sous-officiers. - Efforts du gouvernement prussien pour retenir dans l'armée les sous-officiers que la loi autorise à en sortir. Les institutions scolaires militaires de la Prusse sont les plus solides éléments de la puissance de son armée.
- .......... Page(s) .......... 222
- Notre indigence comparative, constatée par les chiffres. - Le Prytanée de la Flèche. L'Ecole de Saint-Cyr. L'Ecole polytechnique. L'Ecole d'application de l'artillerie et du génie. L'Ecole d'application d'état-major. L'Ecole de cavalerie de Saumur. - Examen critique de la constitution de chacune de ces écoles et des résultats qu'elles donnent. - A propos de l'immobilité des traditions de l'enseignement à l'Ecole de Saint-Cyr, révélation anecdotique de l'incident qui y a fait introduire l'exercice du cheval. - L'ancien régime était relativement beaucoup plus riche que le nouveau en établissements scolaires militaires.
- .......... Page(s) .......... 231
- En 1872, l'Assemblée nationale s'est exclusivement appliquée à la réorganisation de l'armée combattante. - Récents efforts pour le développement des institutions militaires, notamment des établissements scolaires. Enumération, examen critique sommaire de ces créations nouvelles. - Propositions de réforme du système, à titre de complément des progrès réalisés. - Il y aurait quatre prytanées. Leur constitution, spécialement au point de vue de l'assistance aux familles militaires. - Notre Ecole d'infanterie et de cavalerie (Saint-Cyr), la plus importante de toutes, est radicalement insuffisante. C'est un collège militaire, et l'esprit de collège y domine bien plus que l'esprit des armes. Les élèves sont beaucoup trop nombreux devant le professeur, pour que les études soient bien suivies. - Il y aurait deux écoles d'infanterie et de cavalerie. Leur constitution, spécialement au point de vue de l'introduction de l'esprit militaire dans ces écoles, par l'obligation d'un stage régimentaire préalable pour tous les candidats admis.
- .......... Page(s) .......... 243
- Aucune nation n'est en état de porter le double fardeau de l'obligation et de la durée du service militaire. - Ma lutte à l'Assemblée nationale contre M. Thiers pour la réduction à trois ans du service militaire de cinq ans (1872). La loi du 15 juillet 1889 me donne satisfaction sur ce point. Sur plusieurs autres, elle est très imparfaite.
- .......... Page(s) .......... 246
- L'Ecole supérieure de guerre, élément très important de reconstitution militaire. - Le service d'état-major et le corps d'état-major. L'un et l'autre devraient coexister dans l'armée. - Fausses traditions dans la distribution du travail des états-majors. Economies de personnel écrivant à réaliser. Importantes missions à donner au personnel économisé.
- .......... Page(s) .......... 254
- Leur objet et leur haut intérêt jusqu'à présent méconnus en France.
- .......... Page(s) .......... 255
- La situation que les événements de 1870-1871 ont fait à la France vis-à-vis de l'Europe monarchique, lui font une loi d'être sans trêve en éveil sur ses frontières. - Le but, la forme et l'effet des travaux de reconnaissance. De leur entier accomplissement peut dépendre le salut de l'avenir national.
- .......... Page(s) .......... 258
- .......... Page(s) .......... 260
- De l'état de sous-officier nous n'avons pas su faire une carrière recherchée. - La question d'argent. L'indemnité de rengagement immédiatement payée. - La question de dignité d'état. Mesure de l'autorité dont les sous-officiers sont investis dans l'infanterie, dans la cavalerie, dans l'artillerie, dans le génie, dans l'armée navale. - Du mode de répression disciplinaire appliquée aux sous-officiers dans l'armée. - Logement des sous-officiers. Service de table et lieu de réunion. - Habillement et armement. - Le problème de l'encadrement ne sera résolu que lorsque l'armée aura un corps de sous-officiers comme elle a un corps d'officiers.
- .......... Page(s) .......... 274
- Nous sommes aujourd'hui en possession des trois forces qui nous ont manqué en 1870, l'organisation, le nombre, l'arsenal. - La défense directe échelonnée. - La défense latérale. - L'emploi simultané de ces deux modes de préparation de la défense territoriale.
- .......... Page(s) .......... 276
- APPENDICE
- .......... Page(s) .......... 283
- Mon premier commandement. - Conseils aux jeunes officiers qui débutent dans la carrière. A la guerre et devant l'ennemi, toute mission a sa valeur. - Historique du commandement d'un convoi d'ânes porteurs de meules, nourricier d'une colonne en opérations. Journée difficile. Ces humbles travaux sont l'origine du rapide avancement que j'ai rencontré dans l'armée. - Une controverse avec La Moricière. Les événements ultérieurs l'ont rendue prophétique. - La guerre marocaine. Le maréchal Bugeaud. Souvenirs anecdotiques de la campagne d'Isly. - Combat du 15 juin 1844. Mort de Tristan de Rovigo. - Une vive alerte. Bataille d'Isly. Changement imprévu dans ma destinée, qui reste associée à celle du maréchal Bugeaud. Sa mort à Paris. - J'échappe à un emploi de cour.
- .......... Page(s) .......... 315
- Le maréchal Bugeaud et le général Changarnier. Les origines de leur réciproque aversion. - Un récit du maréchal Bugeaud. Terrible conflit. - Réflexions sur les contrastes qu'offraient leurs caractères et leurs tempéraments. - Au château de la Durantie (novembre 1847). Une controverse avec le maréchal Bugeaud au sujet de la durée du gouvernement constitutionnel. - Le credo politique du maréchal. Il est plein de confiance dans l'avenir, explique cette confiance, et juge paradoxales mes objections que je ne croyais d'ailleurs que purement théoriques. Elles devaient, à trois mois de là, recevoir la sanction des faits par la révolution de Février.
- .......... Page(s) .......... 328
- Le maréchal est à Paris, où je l'ai suivi. - Le dernier dîner royal aux Tuileries. J'ai l'honneur imprévu d'y assister, et, très attentif à ce qui se passe là sous mes yeux, je reconnais que, dans cette soirée du 23 février, la sécurité du roi, qui se révèle par un incident particulier, semble entière. - Rencontre après le dîner de M. Cuvillier-Fleury, mon maître autrefois au collège Sainte-Barbe. Il est dans l'intimité de la famille royale et ne paraît redouter à aucun degré les événements du lendemain. - Le maréchal Bugeaud, rentré chez lui dans la soirée, est rappelé aux Tuileries dans la nuit, et reçoit le commandement des troupes. - La dernière revue du roi, le 24 février au matin, dans la cour des Tuileries. - Le maréchal Bugeaud est remplacé dans le commandement par le maréchal Gérard. - Etrange succession de faits qui me rendent le témoin de l'abdication du roi. Le récit de cet épisode profondément émouvant de la révolution de Février. - J'ai l'honneur de commander la dernière escorte militaire qu'ait eue S. A. le duc de Nemours.
- .......... Page(s) .......... 343
- Un sauvetage sous un gouvernement autoritaire. - Je suis directeur adjoint du personnel de la guerre, en vertu d'un ordre ministériel répondant à mon refus officieux de cet emploi. - Le ministère de la police. Il veut mettre la main sur la gendarmerie. - Comment je sauve la gendarmerie, et comment, sans le vouloir et le savoir, je renverse le ministère de la police. - Les expériences de l'empire sur l'armée. - Prodromes de la guerre d'Orient. - Une conspiration de préparation dans les bureaux de la guerre. - Le maréchal de Saint-Arnaud, commandant en chef de l'armée d'Orient. Généreuse confidence qui me lie étroitement à la fortune de la fin de sa vie. - Le chef d'état-major de l'armée d'Orient, général de Martimprey.
- .......... Page(s) .......... 356
- Les incertitudes. - Le maréchal et l'opinion inclinent à la poursuite des Russes qui se retirent, abandonnant le siège de Silistrie. Impossibilités militaires, théoriques et pratiques, de cette opération de guerre. - Comment se décide l'entreprise de Sébastopol. - Les épisodes tragiques de Varna. Le choléra asiatique. L'incendie de la ville. - Incomparable solidité morale du maréchal qui s'affaiblit visiblement, et de l'armée dont le ressort semble se retremper dans l'épreuve. - En mer vers la Crimée. Devant une nouvelle crise d'angine de poitrine, d'une effrayante violence, le maréchal est à l'agonie. - La transmission du commandement. Le général Canrobert. - Le maréchal revient à la vie avant le débarquement. - En marche vers l'Alma. - Episode du colonel de Lagondie. - Bataille de l'Alma. - Le maréchal, dont l'état se complique de symptômes cholériformes, est condamné par le docteur Cabrol. - Au plateau de Mackensie (bivouac de la soif). - Dans la nuit le docteur Cabrol m'avertit que le maréchal se meurt. - Mes douloureux et derniers échanges avec lui. Je reviens à ses premiers adieux à l'armée, qu'à l'heure de sa première agonie, sur le vaisseau la Ville-de-Paris, j'avais rédigés. J'y introduis la bataille de l'Alma. Il les signe encore en pleine possession de lui-même. - Le général Canrobert prend le commandement. - Réflexions sur la fin du maréchal de Saint-Arnaud et appel à la justice sur l'honneur que doit en récueillir sa mémoire parmi nous.
- .......... Page(s) .......... 378
- Avant et pendant la guerre d'Italie. - Etrange incident entre le maréchal Vaillant, ministre de la guerre, et moi. Il me communique un avis du prince Napoléon à l'empereur. - Mon départ précipité pour le théâtre de la guerre. - Les étonnements du maréchal de Castellane à Lyon. - Mes étonnements à Briançon. - En marche sur le bourg de Palestro, où j'ai l'ordre de m'établir au bivouac. - A peine en route, je suis averti par le canon que le roi Victor-Emmanuel est engagé avec l'ennemi derrière les collines qui sont à ma droite. Je renonce à Palestro et marche au canon. - Mon chef me rappelle à l'exécution de ses ordres. - Je reprends la route de Palestro. Un aide de camp du roi m'apporte l'avis qu'il réclame mon concours, et je retourne à la bataille. - Mon chef me rappelle encore une fois à l'exécution de ses ordres, et je reprends la route de Palestro. J'y arrive dans la soirée, et là je reçois de lui l'avis que l'engagement n'ayant pas cessé, je dois aller à la rescousse du roi. - Je retourne pour la troisième fois à la bataille, mais mon mouvement est à peine prononcé, que mon chef m'informe qu'elle a pris fin, et je reviens à Palestro. - Commentaire sur cet extraordinaire imbroglio de guerre. - A Solférino, même désarroi au dire du général Niel. Il donne lieu à un grave incident. - De la valeur morale considérée dans les généraux d'armée. - J'ai servi fidèlement l'empire. - Comment j'ai entendu le servir. - Dès 1867, je constatais, dans un livre condamné par le pouvoir, que dans l'armée, dans l'esprit de certains de ses chefs, le calcul tendait à remplacer le patriotisme. - Le maréchal Bazaine. S'il n'a pas trahi son pays, il a trahi son devoir.
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